Le milieu de terrain de Chelsea, Enzo Fernandez, a affirmé que jouer des matchs sous une chaleur intense lors de la Coupe du Monde des Clubs a été « dangereux ».
Le milieu de terrain de Chelsea, Enzo Fernandez, a affirmé que jouer des matchs sous une chaleur intense lors de la Coupe du Monde des Clubs a été « dangereux ».
Le vainqueur de la Coupe du Monde avec l'Argentine a déclaré qu'il s'était senti étourdi lors de la demi-finale de mardi contre Fluminense à New York, qui a débuté à 15 heures, heure locale, et pendant laquelle la température a atteint 34°C.
Les conditions météorologiques extrêmes ont été un problème récurrent tout au long du tournoi aux États-Unis, et Fernandez espère que des leçons seront tirées avant que la Coupe du Monde de l'été prochain ne se joue sur le même continent.
Fernandez a déclaré : « La vérité, c’est que la chaleur est incroyable. L’autre jour, j’ai eu un petit vertige pendant le match. J’ai dû me jeter par terre parce que j’étais vraiment étourdi. »
« Honnêtement, jouer par cette température est très dangereux et évidemment, pour le spectacle, pour les personnes qui viennent profiter du stade, et pour celles qui regardent à la maison, la vitesse du jeu n’est pas la même. Tout semble très lent. »
« Nous espérons qu'ils changeront le calendrier l'année prochaine afin que ce soit un spectacle et que le football continue d'être agréable et attractif. »
Fernandez s'exprimait avant la finale de dimanche au cours de laquelle Chelsea affrontera le Paris Saint-Germain, également au MetLife Stadium et également à 15h, alors que la température prévue est de 30°C.
Ses commentaires interviennent après que l'ancien attaquant allemand Jürgen Klinsmann, qui est désormais membre du groupe d'étude technique de la FIFA, l'instance dirigeante mondiale, a défendu la programmation de certains matchs pendant les heures les plus chaudes de la journée.
Klinsmann, vainqueur de la Coupe du Monde en 1990 et également joueur lors du tournoi de 1994 aux États-Unis, a déclaré : « La chaleur est difficile. Si vous jouez sous une température de 90 degrés, vous allez souffrir. »
« Cela a été quelque chose de complètement nouveau et il faut faire face aux circonstances. Si une Coupe du Monde se déroule au Qatar, il faut s’adapter. Le football, c’est savoir s’adapter. »
« J'ai joué à Dallas à 49 degrés et je crevais de chaud ! Mais est-ce que je vais au Qatar comme l'Allemagne pour me plaindre, me plaindre et attirer le karma – puis rentrer chez moi plus tôt ? »
« Les équipes présentes ici maintenant et celles qui seront ici l'été prochain devront s'adapter. Ce n'est pas toujours agréable, surtout pour les équipes européennes, mais elles devront s'adapter. »
